une matinée hors du commun

Le soleil commençait à peine de se lever que Yaken allait déjà vers la falaise d’eau. Cela faisait déjà trois jours qu’il marchait dans la forêt, une pause près de se grand étendu d’eau ne lui ferait pas de mal. La journée allait être longue, encore plusieurs kilomètres le séparait de son prochain point de chute. Il repensait au événement de la vieille, en essayant de grimper a un arbre, une maladresse idiote l’avait tomber, résulta : une beau bleu. Enfin, l’important n’était pas se mettre une compresse d’eau froide, mais de manger. Le ventre de Yaken criait famine, c’est d’ailleurs cette douleur au ventre qui l’avait réveillé. Le jeune elfe attrapa facilement un poisson, pour ensuite le faire sécher au soleil pendant qu’il préparait du feu. Son repas enfin prêt, il le dégusta avec joie, mais il du en pêcher un second, puisqu’il avait encore faim. Et un autre. Quand il eu terminé de se nourrire, Yaken observa l’eau claire comme du cristal. L’envi d’y faire saucette prit toute sa tête. Il enleva ses vêtements, sauf ses sous-vêtements. Il entra a l’eau, son bleue n’allait que mieux avec le contacte de l’eau froide. Il nagea que quelque minutes pour ensuite sortir de l’eau. Il s’assied sur la roche et se laissa sécher une soleil. Il remit vite ses vêtements, sinon un animal pourrait bien les prendre. Yaken ne voulait pas bouger de cette endroit, alors il se coucha sur les roches et observa le ciel. Magnifique et bleu. Soudain du bruit le sortit de sa rêverie, il se redressa d’un bon, le jeune elfe attendait que le source du bruit se montre. Il fronça les sourcils et ne bougeait plus d’un pouce.

Belle journée. Silencieuse et calme... Assez calme pour que je puisse savourer la douceur des chants que ce bois me procure. Cette mélodie paradisiaque qui m'enfle de bonheur. Si seulement toutes les journées étaient pareilles. La vie ne serait pas aussi dure. Je rodais autour de la forêt. Tournée matinale machinale normale et incroyablement apaisante. Je n’avais rencontré personne. Ou presque. Rien que quelques elfes, j’étais d’ailleurs passé voir un petit village cela fait quelques minutes… Rien de vraiment troublant.

Je me dirigeais alors vers le lac. Espérant que ma journée sera encore toujours aussi calme. Et que ce calme triomphera de cette terre, s’annonçant pour toujours ultime roi. Calme. Cela fait vraiment longtemps que je n’ai pas pensé à ce mot… Depuis l’explosion. Non, encore plus loin. C’était depuis le kidnappage de la petite fille japonaise. Je marche sur les buissons écoutant ce son tellement savoureux. Tendis que mes pensées vagabondent le plus loin possible. Dans un passé qui m’avait tant bien hanté.

Arrivé en face du lac. Rien que quelques mètres et je pourrais savourer un bain paisible. Mais à ma grande surprise, un jeune elfe y était. Ces gens ne restaient-il pas cachés dans leurs villages ? Vivant comme une seule communauté, ne s’éloignant que rarement ? Je soupire… un enfant égaré ? Oui, peut être, ce ne serait pas la première fois. Il s’était rendu compte de ma présence. Donc, je ne pouvais pas rester caché. J’avance la distance qui nous séparait. Et je m’arrête à quelques pas.

-‘Grave !!’

Annonçais-je, en levant ma main en signe de salut. Il devrait me connaître. Aussi jeune était-il. Impossible qu’il ignore qui je suis. Impossible qu’il ne connaisse pas le titre Grave. Eh oui, depuis bien longtemps, je ne me nommais plus Kavien. Grave ici, Grave là. Protégeant de en toute puissance ce bois. Et ôtant la vie de ceux qui ne méritent pas y entrer. Quelqu’un comme moi, ça se connaît même parmi les humains. Qu’en était il de l’une des créatures de la forêt ?.

-‘Te serais tu perdu ?’

En voyant cet homme arriver devant lui, il le regarda de la tête au pied. Quand il s’arrêta devant lui, il leva ses yeux turquoise et froid vers lui. Il se nomma « Grave », se titre…cela lui disait quelque chose, son vieux tuteur lui en avait parler. Ah oui, un gardien de la forêt. Toshiro se demandait s’il était véritablement efficace après se qui était arrivé avec son village natal. Personne n’était venu pour les secourir. Le petit elfe fronça les sourcils en entendant la question de l’homme, heureusement, il ne lui avait pas demander son âge. Yaken devait répondre à la question, mais il devait rester poli.

-non, je ne suis pas perdu, dit-il, froidement comme à sont habitude.

Le jeune garçon se demandait pourquoi un gardien comme lui n’était pas devant les passerelles a empêcher les êtres indésirables de pénétrer dans la forêt. Enfin, Yaken n’avait pas son mot a dire, il ne connaissait rien de tout ça. Il détourna un peu le regard de l’homme, il jeta un coup d’œil à ses restes de déjeuner, il allait devoir les jeters. Il reposa son regard sur le gardien, celui-ci allait probablement se demander pourquoi le jeune elfe ne vivait pas avec ses semblables. Il ne dit point mot, attendant que son interlocuteur le fasse en premier.

-non, je ne suis pas perdu,

Soulagement, soulagement... Je n'avais pas un travail de plus à faire. Le jeune elfe n'était pas perdu. Donc, il retrouvera aisément son village. Je me tiens les hanches faisant un mouvement soulageant. Non, je n'étais pas curieux de savoir ce qu'il faisait. Mais je n'allais pas nier ma faim non plus. Je regarde du coin de l'oeil ce qu'il s'était fait à manger. Impressionnant pour un enfant de pouvoir se débrouiller ainsi. Je me baisse alors, plier mon pantalon pour éviter qu'il se mouille. Et je pénètre l'eau glacée, tenant mon épée en main. Une fois dedans, il m'était tellement aisé de percevoir les poissons. J'en pêche deux. Et je sors. Même pas un sourire de soulagement. Rien. J'avais à manger comme j'ai toujours eu à manger. Juste que cette fois, j'avais du poisson...

J'allume alors un petit feu juste à coté. Ignorant le regard du jeun elfe. Si on devait animer la conversation, ce n'est surement pas moi qui commencera. Tant que ce n'est pas travail, ça me dépasse. Je m'approprie alors un petit trône fait de rochers. Et je m'assois, savourant la chaleur du feu, et le gout exquis du poisson. Parfait pour quelqu'un qui n'a pas où aller. L'indépendance totale. Attendez. J'ai bien pensé indépendance là, non? Je me retourne fixer le jeune un regard un peu douteux. Que faisait-il ici s'il n'était pas perdu? Et mince, pourquoi devrais-je m'en mêler? Je grimace sans m'en rendre compte. Et je me frotte rudement la tête. Puis le fixe de nouveau.

-"Si tu n'es pas perdu, pourquoi n'es-tu pas dans ton village?"

Le jeune elfe observa sans broncher l’autre personne. Il avait pénétré dans l’eau pour pêcher son propre poisson. Bon, si il était pour l’ignorer alors autant terminer se qu’il avait commencé. Yaken jeta ses restes de poisson plus loin dans la forêt, il fit de même avec son propre petit feu. Ensuite il se coucha sur la roche et observa le ciel. Soudain, Grave lui posa une question. Il se redressa pour s’asseoir. Il regarda un peu Grave avant de répondre, assis sur une roche haut percher à faire cuir et manger son propre poisson. Grave lui avait demander pourquoi il n’était pas dans son village, la réponse était simple, son village n’existait plus. Il avait disparut dans le feu et le sang. Sa maison, son lit, son ami, sa grand-père, tout avait disparut en fumé.

-je n’ais plus de village fixe depuis longtemps. Je vis librement dans la forêt et je m’arrête une fois de temps en temps.

Yaken arrêta de parler. Si il parlait trop il pourrait perdre l’intérêt de son interlocuteur, et croisé quelqu’un dans se coin de la forêt était rare. Un village fixe, se n’était pas peut-être pas pour lui, il se fait toujours chasser ou il quitte de lui-même. Il n’avait eu qu’un seul village fixe et le destin lui avait cruellement arraché. La cicatrice qu’il avait sur la poitrine était sur lui pour qu’il n’oublie pas pourquoi il n’était pas un elfe comment les autres, avec un lendemain sans surprise et une vie paisible dans un petit village en compagnie de sa grand-mère. À la place, il avait apprit a vivre dans les bois avec son tuteur et se trouvait en face de Grave aujourd’hui. Est-ce que Yaken regrettait sa vie d’avant ? Oui, son petit village lui manquait souvent, mais quand il prenait le temps de bien y réfléchir, c’était cette vie qu’il aimait, vivre libre sans savoir se qui l’attend le lendemain, c’était ça qu’il aimait. Quand il s’arrêtait dans les villages, les autres elfes avaient tous l’aire de savoir vers quoi il allait, sans vraiment vivre au jours le jour. Le jeune garçon en avait déduit que les elfes sédentaires n’avait pas un vie aussi palpitante que lui. Un elfe sédentaire avait-t-il déjà rencontrer un gardien comme l’homme qui se tenait devant Yaken ?

-je n’ais plus de village fixe depuis longtemps. Je vis librement dans la forêt et je m’arrête une fois de temps en temps.

Je fronce. Essayant de comprendre. N'étais-je pas le seul qui vagabondait la forêt du font en comble? Il y'en avait d'autres autre que moi? Mais ce n'était pas vraiment la question qu'il fallait que je me pose!! Le véritable problème n'était pas moi, mais ce jeune elfe... Pourquoi vivait-il seul exactement? Pourquoi n'appartenait-il à aucun village? Pourquoi quittait-il les siens? Je soupire. Tant de question successibles et dérangeantes. Je devais sortir de ma nature renfermée et demander. Protéger la forêt voulait dire aussi protéger les miens...

'Pourquoi?'

Demandais-je simplement. Je n'allais pas perdre du temps à formuler une question comportant des raisons et des explications. Comme pourquoi je voulais protéger le bien être de l'elfe. Mon caractère ne me le permettrait pas!! Pourtant c'est vrai. Je m'inquiétais. Communiquer n'est pas mon fort. D'ailleurs voilà pourquoi je me sentais mieux en voguant la forêt, la défendant, silencieusement. J'aimais être seul. Confronté à d'autres gens je ne peux m'exprimer, ou encore faire mon travail comme il le fallait. On me prends souvent pour un mal élevé ou un malade mentale. Mais non, je ne suis simplement pas doué pour les discours inutiles. Je sais dire ce que je pense. Et ne jamais, jamais, jamais laisser mes sentiment translater.

Moi et ce jeune elfe, on se ressemble. Pas seulement parce qu'on est de la même race. Pas seulement parce qu'on vit la même vie. Mais encore, parce qu'on a le même regard. Ce regard méfiant et repoussant. Ce regard perdu et solitaire. Ce regard fort et sauvage. Ce regard que plusieurs ne comprennent pas!! Lui et moi. On pouvait peut être se comprendre sans avoir recours aux paroles. Parce que tout deux, on aime le silence. Mais on sait le briser, quand c'est une question d'éclairer des choses.

Le regard de Yaken s’illumina et il fixait maintenant Grave. Quelqu’un lui demandait sérieusement pourquoi il vivait seul ? C’était la première fois depuis bien longtemps que quelqu’un se préoccupait de son sort. Oui les autres elfes lui parlait, mais c’est origine ? Personne ne voulait les savoirs. Cette homme, Yaken le sentait bien, dégageait la mêm énergie que celui qui l’avait abandonner il y a six ans. Toshiro se rapprocha de l’homme.
-mon village ou je suis né a été détruis par des humains, ma grand-mère est morte dans l’incendie, moi, on m’a grièvement blesser pendant que je tentais de m’enfuir. Heureusement, un elfe vagabond m’a trouver et m’a soigner. J’ai grandit avec lui, il m’a tout apprit se que je sais, mais il a quitter la forêt en me laissant seul. Depuis six ans maintenant, je vagabonde seul dans la forêt. Je m’arrête dans des villages, mais je n’aime pas y rester trop longtemps.

Yaken arrêta son récit, ce n’était pas la peine d’entré dans les détails. Par contre, il remarqua enfin qu’il ne c’était pas bien présenter a l’autre homme devant lui.
-ah euh, je m’appelle Yaken Toshiro, et vous ? Grave n’est pas votre véritable prénom, n’est-ce pas ?

Toshiro avait juger juste de lui poser une ou deux question, puisque lui aussi lui en avait poser plus d’une.

Il répondit. Immédiatement. Sans retarder, sans s'inquiéter, sans se douter. Et encore plus, il me raconta sa petite histoire brièvement. Comme s'il parlait de quelqu'un d'autre. La privant des sentiments qui devaient le prendre quand il parlait de son village. Des impressions qu'il devait avoir quand il citait sa destruction. De la paix qu'il devait transmettre envers l'aimable elfe qui le sauva. Froid. Tellement froid pour un enfant de son age. Quand on raconte une telle histoire. Quand on se rappelle la mort d'un être cher on en pleur. Quand on se remémore d'une rencontre marquante on en sourit. Mais rien. visage lassant. Cœur glaçant. Cet enfant était bien inquiétant. Oui, exactement, je me rappelle aussi d'un attaque humaine sur la forêt. Et comment oublier alors que j'étais sur la première lignée. je ne suis pas un super héros! J'avais fais de mon mieux, et combien me suis-je hais quand mon meilleur ne suffisait pas. Des journées entières à regretter, à me lamenter. Et pourtant, voici devant moi un survivant!! Je ne peux citer combien j'en fus heureux! Un esprit avait contré l'attaque. Les humains n'avaient pas pu s'aventurer plus loin. Mais le regret ne m'avait jamais quitté. Ce village était détruit, un village des miens. Et cet enfant avait survécu!!

Jeune elfe, tu m'a fais sortir de mes états. Je souriais. Rictus simple, mais je souriais. J'étais soulagé. Tu étais la preuve simple et vivante de ce que le futur nous cache. On survivra. On survivra!! Il s'était approché. Et justement, j'avais remarqué la différence de hauteur. Il n'était qu'un petit enfant. Et il se présenta. Petit, là, tu me dépasse!! J'ai bien appris les règles des convenances. Je connais toutes les formules de politesse. Mais les utiliser, c'est toute une autre histoire. Je le fixe. Sa chevelure blanche pourrait bien tromper plusieurs, elle ne me trompe pourtant point. Un enfant, vois tu, ne devrait pas être aussi calme et posé. Il ne devrait pas non plus savoir comment parler. Mais toi, tu sais! La vie a été dure!! N'est ce pas? Et tu t'es juste proclamé plus fort qu'elle!! Alors qu'elle te défiait, toi, tu devenait de plus en plus fort. Mais aussi de plus en plus solitaire. Je répondais:

'Kavien, Kavien Rave!! Grave n'est que mon surnom!! Tu as bien raison'

Je m'arrête. Mais ne pu contenir ma petite impulsion. Je tendis ma main droite vers ses cheveux les lui désordonnants amicalement. 'C'est quoi l'histoire de ces cheveux et de ce comportement? On dirait un vieillard!!' Qu'avais je dit? Une blague? Alors là, je crois que j'ai perdu ma raison!! Moi? Rigoler? Moi? Je pense que voir mon reflet dans ce petit gamin m'était tellement surprennent qu'une autre face de ma personnalité surgit. Une face que je ne connais pas moi même!'Mais sérieusement, tu as quel age?'

Ainsi il s’appelait Kavien, Toshiro décida qu’à partir d’aujourd’hui, il l’appellerait Kavien. Il avait bien remarquer le petit rictus qu’il avait eu quand il lui avait raconté son histoire. Mais il n’en fit point la remarque. Plus Yaken restait près de son compagnon, plus il sentait qu’il dégageait tout les deux la même énergie. Peut-être que notre petit chien sauvage allait devenir comme lui, armé d’une épée en parcourant la forêts comme son maître avant lui. Plus il restait proche de lui, plus il sentait qu’il aimerait rester avec lui. Vivant ? Est-ce la bonne manière de dire comment il se sentait avec lui ? Il la première personne à lui demander d’où il venait, quand même.
Soudainement, Yaken sentit la main de Kavien sur sa tête. Ses yeux se transformèrent en deux bille bleu qui le fixait pendant qu’il lui frottait la tête. Il lui posa une question qui ne manqua pas de l’irriter. Il ferma les yeux et fulmina en silence. Il avait un tique quand il était fâcher, son sourcil gauche se relevait. Il répondit quand même a Kavien.

-c’est parce que je suis trop petit pour mon âge que tu me demande ça??? J’ai quatorze ans, Kavien.

Eh non, quand on se moque de son apparence, Yaken ne la prend pas à la blague. C’est un nabot hystérique, que voulez-vous. Il aurait pue hurler, mais bon, ce n’est pas vraiment nécessaire. Le petit elfe se leva il était a la même hauteur de Kavien a se moment, alors il vit les tatous sur les sourcils.

-hé Kavien, tu as des drôles de sourcils.

quatorze ans. Je respire à fond, et met ma main sur ma hanche droite. Lorsque moi j'avais quatorze ans, rien que ces quelques petites années bien comptées... La vie nous apprend tellement de choses. Et à cet age, moi, je ne connaissais pas grand chose, pas du tout. Renfermé et cœur de pierre. Mais celui-ci s'adoucit pour refroidir une fois pour toute. Il essaya de me rendre la pareille en parlant de mes sourcils. Amusant, vraiment. Personne n'a jamais prit la peine de voir la belle sculpture de dessin sur ma peau. je le fixe d'en haut. Fallait-il que je lui montre mon œuvre d'art? Non, je ne le connaissais pas assez pour lui faire part de la splendeur de mon corps. D'ailleurs, même si moi je me suis permis de blaguer, le jeun elfe devrait savoir garder sa distance. D'une autre part, Kavien m'appelait-il. Je me mord la lèvre inférieure.

-'Pour ton bien, il serait mieux de me nommer Mr Kavien!! Vu la différence d'age!! D'ailleurs, pour un jeun homme de quatorze ans tu as beaucoup d'audace!!'

je croise les bras. Je n'allais pas tarder à reprendre mon chemin. Je me retourne regarder l'endroit d'où j'étais venu. Puis je fis bouger ma tête vivement, cherchant à éloigner la fatigue. Je fixe le jeun homme. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Fallait-il que je le laisse et que je parte? Je déteste plus que tout rencontrer des gens, cela me fait penser beaucoup trop à ce que je devrais faire ou pas. Je soupire. Et je marche le dépassant de quelques pas. 'Je devrais finir mon inspections!!' Fis-je, tout en continuant ma marche. Cette pose avait assez duré.

Le jeune elfe regarda son aîné, il avait l’aire énervé par leur différence d’âge apparemment. Pourquoi les adultes prenait les différences aussi mal ? Peu importe la différence les adultes ne voit que ça. Mais bon, il faut leur pardonner, certain n’ont jamais quitté leur village. Si Kavien était aussi vieux qu’il le laissait croire, peut-être devrait-il en effet le vouvoyer. Celui-ci s’apprêtait à quitter. Toshiro, de son côté, ne voulait pas rester seul. Alors il le suivit un peu et demanda.

- est-ce que je peux t’accompagner ?

Il n’attendait pas grand chose, alors se contenta de marcher légèrement derrière lui. Méditant légèrement sur se qu’il lui avait dit. Kavien lui avait dit qu’il avait beaucoup d’audace, qu’elle était ce mot ? Il ne l’avait jamais entendu, il était plus habituer à « chapardeur » , « sale petit monstre » , « môme débile » , « petit garnement » , « voleur » et etc. « Audace » est-ce une qualité ou un défaut ? Qu’elle signification avait cette appellation ? Étant plus habituer au appellation négative, une appellation positive le mettait toujours dans tout ses états. Bref, il attendait après la réponse de Kavien. Ça éviterait a Yaken d’être complètement seul pour une journée ou peut-être même plus.